Depuis quelques années les experts nutritionnels sont face à un vrai dilemme :
L’oeuf ayant une teneur importante en cholestérol mais proposant une teneur très élevée de protéines de haute qualité ainsi que de nombreuses vitamines et minéraux.
Aujourd’hui le débat semble se clore car les études récentes démontrent qu’une consommation d’un oeuf par jour, même chez les personnes ayant un taux de cholestérol élevé est acceptable.
Afin d’aiguiller le consommateur dans son choix et pour plus de facilité, les oeufs sont classés par poids (« calibrage ») :
Les oeufs de diverses espèces d'oiseaux sont sans nul doute consommés depuis les temps les plus anciens.
Les Phéniciens se régalaient des oeufs de l'autruche, tandis que, dans l'Antiquité, les Romains consommaient ceux du paon bleu et les Chinois, ceux du pigeon.
En réalité, les oeufs de n'importe quelle espèce pondeuse, y compris la tortue et l'alligator, peuvent servir de nourriture.
Toutefois, au fil de l'évolution, l'oeuf de la poule a graduellement pris le pas sur tous les autres, mais cela s’est produit plutôt récemment.
Bien qu'Apicius, célèbre gastronome de l'Antiquité romaine, ait donné dans son ouvrage culinaire diverses recettes de flans et d'omelettes, l'oeuf restera longtemps un aliment marginal, d’une part à cause d'interdits religieux et de croyances superstitieuses, d’autre part, pour des raisons économiques : en effet, le peuple en général estimait qu'il était nettement plus rentable d'attendre que l'oeuf se transforme en poule ou en coq.
Faisaient exception à cette règle les Chinois, qui le considéraient comme une excellente source nutritionnelle et en ont répandu l'usage dans tout l'est de l'Asie.
Il n'est pas fait mention de l’oeuf dans les quelques écrits dont on dispose sur le Moyen Âge en Europe, peut-être parce que, tout comme la viande, il était interdit par l'Église catholique d'en consommer les jours maigres, c'est-à-dire pendant plus de 160 jours par année
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Toutefois, les poules, qui ne suivaient pas le calendrier liturgique, mais celui des saisons et de leur cycle biologique, pondaient abondamment durant le carême, période où la lumière du jour était de nouveau abondante.
Pour éviter de perdre cette précieuse ressource, on les conservait dans de la graisse liquide ou de la cire jusqu'à Pâques, jour faste par excellence.
Pour améliorer leur apparence après leur séjour prolongé au caveau, on les décorait de diverses manières.
C'est ainsi que serait née la tradition des oeufs de Pâques. Au milieu du XVIIe siècle, on connaît au moins 60 recettes pour apprêter cet aliment qui figure de plus en plus souvent au menu.
Source : passeportsanté.net